Les objets connectés
L’innovation dans l’agriculture est constante et nécessaire dans un souci d’efficacité. Nous travaillons actuellement avec du matériel hautement spécialisé et des équipements autonomes extrêmement efficaces avec la collecte d’informations en temps réel. Aujourd’hui, la production maximale de plusieurs fermes a été atteinte grâce à l’agriculture 4.0 qui vise à collecter, intégrer et traiter les informations via des capteurs, Internet et des logiciels. Des algorithmes sont utilisés pour ce grand nombre de données collectées, les « big data », transformant les informations en nombres qui aident à la prise de décision.
L’actualité du secteur agricole est toujours destinée à générer des améliorations de la production et/ou de la gestion. Le marché lance en permanence des innovations pour catalyser les opérations rendant la production plus facile à opérer, plus efficace et plus durable. « Les objets connectés » sont déjà présents dans l’agriculture pour augmenter la capacité de production. Il est essentiel de comprendre les avantages d’investir dans ces technologies et d’autres, car leur objectif dans l’environnement numérique est simple : aider le producteur, maximiser ses profits et optimiser ses opérations.
Les objets connectés sont des extensions de l’Internet d’aujourd’hui. Grâce à lui, ces objets, capables de calcul et de communication, peuvent se connecter à Internet. Ces périphériques matériels ont des capteurs qui prennent en charge diverses informations (réalisation de la collecte de données). Les données collectées elles-mêmes ne suffisent pas, des fonctionnalités avancées, que nous appelons des algorithmes existants dans les logiciels, sont donc nécessaires pour obtenir des informations exploitables basées sur les données collectées. Les informations sont enregistrées dans le cloud et accessibles via Internet. L’agriculteur prend alors des décisions sur la base des données actuellement collectées et analysées.
En élevage laitier par exemple, nous avons le système de localisation en temps réel. Ce capteur a été largement utilisé dans les fermes en Europe. Avec ce système, l’éleveur sait combien de temps les vaches sont couchées ou debout/marchant. Cela en dit long sur le bien-être animal. Si une vache est allongée trop longtemps, elle est probablement malade. Le système utilise les données collectées et analysées par les algorithmes pour avertir le producteur via une alerte (reçue par la tablette, l’ordinateur au bureau ou le smartphone) lorsqu’il détecte un animal potentiellement malade sur la base de son analyse de mouvement. Ce type de système, grâce aux algorithmes existants dans le logiciel, permet d’anticiper des jours d’information avant que l’événement ne se produise. Diagnostiquer à l’avance les maladies animales signifie une plus grande efficacité de traitement et une diminution des pertes de production. De plus, ce type de système envoie des signaux indiquant que les animaux peuvent être en chaleur et l’information exacte sur l’endroit où se trouvent les animaux, ce qui permet de gagner du temps lors des recherches dans la stabulation.
En agriculture, on peut citer les capteurs de surveillance climatique pour les cultures. Avec eux, il est possible d’intégrer plusieurs capteurs intelligents sur le terrain pour obtenir une station météo complète. Diverses informations telles que l’humidité de l’air et du sol, la température et le rayonnement solaire reçus par les plantes peuvent être collectées par les capteurs. Il est alors facilement accessible aux agriculteurs en temps réel. L’irrigation peut être programmée automatiquement en tenant compte de toutes les informations, optimisant ainsi l’utilisation de l’eau. Le succès de l’agriculture 4.0 est dû à une triade parfaite : le matériel possède des capteurs pour capturer les informations, les objets connectés collectent les données et les mettent à disposition du logiciel grâce à des algorithmes qui traitent les données.
Des tonnes d’informations sont déjà collectées 24h/24 et 7j/7, et restituées à l’agriculteur de manière intelligente. Grâce à ces données, il est possible d’avoir un meilleur contrôle sur le processus de gestion de la ferme, permettant une prise de décision précoce, des risques de chute de production réduits, une meilleure planification et par conséquent de meilleurs résultats.
Nayara Magalhães Gonçalves
Vétérinaire Diplômé de l’Université Fédérale de Vicosa – MG – Brésil
Responsable Support Marché et Développement chez UNIFORM-Agri